Traité de climatologie générale du globe: études médicales sur tous les climats

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Masson, 1873 - 868 pages
 

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Fréquemment cités

Page 140 - L'épithète de pèlasgique le caractérise assez clairement , car la Grèce et l'Italie furent peuplées d'abord par une race commune, les Pélasges, dont l'idiome paraît avoir été la souche du grec et du latin. La première de ces langues n'est point, en effet, la mère de l'autre, comme on l'avait cru dans le principe; ce sont simplement deux sœurs, et si l'on devait leur assigner un âge différent , la langue latine aurait des droits à être regardée comme l'aînée. Cette langue, en effet,...
Page 442 - Dans un autre endroit de son livre, il exprime encore plus clairement que le léthargus peut être continu ou rémittent : « Nous reconnaissons le léthargus à l'occlusion et à l'hébétude des sens, à la somnolence, à la fièvre aiguë, soit continue, soit rémittente '. » Cette possibilité qu'une même fièvre soit tantôt continue , tantôt rémittente , est un des traits les plus caractéristiques de la physionomie des fièvres des pays chauds. Ainsi Hippocrate place le léthargus entre...
Page 126 - L'occipital est aplati au-dessous de cette saillie, renflé latéralement. L'arcade zygomatique conserve un peu de l'excès d'écartement latéral qui frappe chez les peuples de type mongol. Les fosses nasales sont grandes, et tout y indique un large développement de la surface olfactive. L'arcade maxillaire supérieure est avancée , et toutefois les incisives n'ont pas de proclivité sensible. La mâchoire inférieure, assez forte, forme de ses deux branches non un angle prononcé, mais une courbe.
Page 816 - Nubie; la phthisie, très rare dans la province de Madras, à Sainte-Maure et dans les îles Viti, est presque inconnue en Islande, aux Feroë et dans les steppes des Kirghis; les calculs vésicaux sont rares à Pisé, à Madrid, à la Guyane ; les hémorrhoïdes ne s'observent pas en Nubie; les scrofules , très rares aux Feroë et dans les steppes des Kirghis , manquent complètement en Islande.
Page 139 - Elles sont le produit du progrès le plus complet de la pensée et de la civilisation. « Dans ces langues, le radical subit une altération phonétique destinée à exprimer les modifications résultant des différences de relations qui lient ce radical aux autres mots. Les éléments qui présentaient encore un caractère rigide et non modifiable dans les langues d'agglutination, sont devenus plus simples et plus organiques. Une langue à...
Page 815 - ... entre 16 et 20 degrés nord. Des limites analogues s'observent sous le rapport de la longitude géographique. Ainsi, dans la péninsule Scandinave , on rencontre la radesyge spécialement à l'est, et la spedalskhed à l'ouest des monts ; les verugas se trouvent au Pérou sur le seul versant occidental des Andes ; la fièvre jaune n'a régné jusqu'ici qu'entre Acapulco et Livourne ; la peste a eu pour limite orientale une ligne qui du golfe Persique s'étendrait à la mer Caspienne. Plusieurs...
Page 814 - Àrchangel, par 6/1 degrés de latitude nord ; jusqu'ici il a épargné l'Islande, le Groenland et la Sibérie ; en Amérique, il a pénétré jusqu'au Canada ; il a atteint sa limite méridionale à 21 degrés de latitude australe. Le cap de Bonne-Espérance et l'Australie ont été épargnés jusqu'ici. La limite des fièvres paludéennes sur l'ancien continent peut être représentée par la courbe isotherme de 5 degrés centigrades; le nord de l'Ecosse, les Hébrides et les Orcades, les îles...
Page 325 - Hollande des fièvres intermittentes quartes, tierces ou quotidiennes atteindre un grand nombre de sujets, mais présenter une marche assez lente, et laisser au médecin le temps de les combattre. En Hongrie , ces maladies sont déjà plus fréquemment rémittentes , et la dyssenlerie dite putride y affecte une plus grande quantité d'individus.
Page 34 - Au milieu de l'été, la température de la mer Glaciale est sensiblement égale à celle de l'air. 2° Toutefois, en moyenne, celle de la mer est un peu plus élevée, ce qui tient à l'influence du Gulfstream, courant d'eau chaude dont la source est dans le golfe du Mexique et dont les dernières branches se perdent sur les côtes du Spilzberg.

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