Lettres jamais envoyées à mon père

Couverture
Société des écrivains, 26 août 2016 - 240 pages

L'auteur ne mentionne ni le pays ni l'époque de son récit. On reconnaît cependant aisément les traits d'une Afrique du Nord coloniale en plein bouleversement. Une romance fera ici scandale, tout comme un mariage forcé suivi d'un exil en France... C'est avec authenticité que se dévoilent, au fil des pages, le poids des traditions, la pression familiale et la violence du patriarcat. Diouri compose un récit initiatique qui fleure bon le vécu, dépeignant avec justesse une société sclérosée où les espoirs se tournent vers un ailleurs au parfum de liberté. On ne lit pas ce texte d'un dévoreur des plaisirs, des joies et des souffrances de la vie, on le visionne sur un écran virtuel. Images et sons, en déferlant, créent d'emblée l'empathie. L'intensité de ce récit tient à un style sans fioritures permettant de créer un fond d'émotions intemporelles et universelles. Diouri est avant tout un conteur et si elles n'ont jamais été envoyées au père, ses lettres toucheront en profondeur chaque parent et chaque enfant d'ici et d'ailleurs.

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