Histoire populaire de la Pologne

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Collection G. Barba, 1864 - 396 pages
 

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Page 20 - Majesté en mon particulier qu'un repas inutile de mille écus me fait une peine incroyable, et, lorsqu'il est question de millions d'or pour la Pologne, je vendrais tout mon bien, j'engagerais ma femme et mes enfants, et j'irais à pied toute ma vie pour y fournir, s'il était nécessaire.
Page 321 - C'est en élevant bien vos enfants, en leur inculquant des principes de religion et de fidélité à leur souverain, que vous pouvez rester dans le bon chemin. Et au milieu de tous ces troubles qui agitent l'Europe, et de toutes ces doctrines qui ébranlent l'édifice social, il n'ya que la Russie qui reste forte et intacte. Croyez-moi, Messieurs, c'est un vrai bonheur d'appartenir à ce pays et de jouir de sa protection. — Si vous vous conduisez bien, si vous remplissez tous vos devoirs, ma sollicitude...
Page 13 - La France dissipait les ténèbres, la Pologne repoussait la barbarie; la France répandait les idées, la Pologne couvrait la frontière. Le peuple français a été le missionnaire de la civilisation en Europe, le peuple polonais en a été le chevalier.
Page 283 - Polonais ne doivent pas se reposer sur des secours étrangers ; qu'ils doivent s'armer euxmêmes, inquiéter les Russes, entretenir une communication dans l'intérieur du pays. Toutes les belles paroles qu'on leur contera n'aboutissent à rien.
Page 206 - C'est vraiment une grande bénédiction de Dieu. Honneur et gloire lui en soient rendus à présent et à jamais! » Dès que le vizir se fut aperçu qu'il ne pouvait plus tenir, il fit appeler ses fils auprès de lui, et se mit à pleurer comme un enfant. Il dit ensuite au khan des Tartares : « Sauve-moi si tu peux. » Le khan lui répondit : « Nous le connaissons bien, le roi de Pologne; il est impossible de lui résister ; songeons plutôt à nous tirer de là...
Page 271 - Une invasion brusque est un grand malheur sans doute, mais des chaînes permanentes en sont un beaucoup plus grand. Vous ne ferez jamais en sorte qu'il soit difficile à vos voisins d'entrer chez vous; mais vous pouvez faire en sorte qu'il leur soit difficile d'en sortir impunément, et c'est à quoi vous devez mettre tous vos soins.
Page 267 - ... victimes. Les vertus les plus saintes ont passé pour des crimes aux yeux de nos oppresseurs, et de généreux citoyens, nos pères et nos modèles, gémissent aujourd'hui dans des cachots inconnus chez cette nation barbare. » Si jamais l'homme eut des devoirs à remplir, ce sont ceux qui nous forcent enfin de recourir aux armes. La république envahie, la religion outragée, un État souverain mis sous le joug, la justice qu'on offrait de nous rendre devenue un piége, le droit des gens foulé...
Page 332 - Nous avons dû admettre que l'empereur était non-seulement disposé à décréter une amnistie générale, mais encore à rendre aux Polonais quelques-unes de leurs institutions nationales, qu'ils recevraient des garanties pour l'exercice de leur religion, que l'instruction publique en Pologne allait être établie sur un pied plus libéral et plus national. Nous avons enfin cru être fondés à espérer que la Russie allait renoncer pour toujours au système de sévérité qu'elle avait jusqu'alors...
Page 205 - Vous ne me direz donc pas, mon cœur, comme les femmes tartares à leurs maris, lorsqu'ils reviennent sans butin : Tu n'es pas un guerrier, puisque tu ne m'as rien rapporté; car il n'ya que l'homme qui se met en avant qui peut attraper quelque chose. » J'ai aussi un cheval du vizir avec tout le harnais.
Page 392 - ... des intérêts. Alors peut-être à la faveur des lumières universellement répandues, devenait-il permis de rêver, pour la grande famille européenne, l'application du congrès américain, ou celle des Amphictyons de la Grèce...

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