La nature et la vie: faits et doctrines

Couverture
Didier, 1874 - 458 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 4 - ... conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours, il pensera peut-être que c'est là l'extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là dedans un abîme nouveau.
Page 4 - Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates. Qu'un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 46 - Zopyra, comme voulant dire des feux vivants, des traits lumineux cachés au dedans de nous, que la rencontre des sens et des objets externes fait paraître comme des étincelles que le choc fait sortir du fusil ; et ce n'est pas sans raison qu'on croit que ces éclats marquent quelque chose de divin et d'éternel, qui paraît surtout dans les vérités nécessaires.
Page 392 - Notre chair change bientôt de nature. Notre corps prend un autre nom ; même celui de cadavre, dit Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi...
Page 386 - Nous vîmes aussitôt le muscle grand-pectoral, puis le biceps, le brachial antérieur, etc., se contracter successivement et rapidement. Le résultat fut un mouvement de rapprochement de tout le bras vers le tronc, avec rotation du bras en dedans et demi-flexion de l'avant-bras sur le bras, véritable mouvement de défense qui projeta la main du côté de la poitrine jusqu'au creux de l'estomac.
Page 16 - Aussi, en poussant les recherches de plus en plus, on arrive nécessairement à des mots primitifs qu'on ne peut plus définir, et à des principes si clairs qu'on n'en trouve plus qui le soient davantage pour servir à leur preuve.
Page 309 - Mais il n'en est pas ainsi \ et ce n'est pas comme dans les montres, où l'analyse étant poussée jusqu'aux dents des roues , il n'ya plus rien à considérer. Les machines de la nature sont machines partout, quelque petite partie qu'on y prenne; ou plutôt, la moindre partie est un monde infini à son tour, et qui exprime même à sa façon tout ce qu'il ya dans le reste de l'univers. Cela passe notre imagination : cependant on sait que...
Page 4 - Je veux lui faire voir là dedans un abîme nouveau, je veux lui peindre non-seulement l'univers visible, mais encore tout ce qu'il est capable de concevoir de l'immensité de la nature, dans l'enceinte de cet atome imperceptible.
Page 419 - J'ai les yeux gris et la mémoire - locale de mon grand-père, disait lady Esther Stanhope elle-même ; quand il avait vu une pierre sur une route, il s'en souvenait, et moi aussi ; son œil, terne et pâle dans les moments ordinaires, s'illuminait comme • le mien, d'un éclat effrayant, dès que la passion le prenait. » — Elle hérita de lui de bien d'autres bizarreries : dès sa première jeunesse, elle aimait à faire atten(1) Tome I, 2
Page 54 - Pour ne pas parler de ce qu'on rapporte des hommes marins, il ya des bêtes qui semblent avoir autant de connaissance et de raison que quelques animaux qu'on appelle hommes ; et il ya une si grande proximité entre les animaux et les végétaux, que, si vous prenez le plus imparfait de l'un et le plus parfait de l'autre, à peine remarquerez-vous aucune différence considérable entre eux.

Informations bibliographiques