La guerre napoléonienne: Précis des campagnes. 7. éd. 1925. (2 v.)

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Berger-Levrault, 1925
 

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Fréquemment cités

Page 3 - Soldats! vous êtes nus, mal nourris; le Gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner. Votre patience, le courage que vous montrez au milieu de ces rochers, sont admirables; mais ils ne vous procurent aucune gloire, aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses. Soldats d'Italie ! manqueriez-vous de courage ou de constance?
Page 138 - Les positions que nous occupons sont formidables, et pendant qu'ils marcheront pour tourner ma droite, ils me présenteront le flanc. Soldats, je dirigerai moi-même tous vos bataillons; je me tiendrai loin du feu, si avec votre bravoure accoutumée vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis; mais si la victoire...
Page 169 - Majesté me charge de vous dire que vous devez manœuvrer sur-le-champ, de manière à envelopper la droite de l'ennemi et tomber à bras raccourcis sur ses derrières ; cette armée est perdue si vous agissez vigoureusement. Le sort de la France est entre vos mains.
Page 125 - Vous ne pourrez en avoir que quand nous aurons arraché nos récoltes des mains de l'ennemi. Vous manquez d'attelages : prenez-en partout. Vous n'avez pas de magasins : ceci est par trop ridicule. Je vous ordonne de partir douze heures après la réception de la présente lettre pour vous mettre en campagne. Si vous êtes toujours l'Augereau de...
Page 214 - Il parut un moment , aux mouvcniens de l'ennemi , qu'impatienté de tant souffrir il voulait déborder notre gauche. Au même moment les tirailleurs du maréchal Davoust se firent entendre , et arrivèrent sur les derrières de l'armée ennemie ; le corps du maréchal Augereau déboucha en même temps en colonnes pour se porter sur le centre de l'ennemi, et, partageant ainsi son attention, l'empêcher de se porter tout entier contre le corps du maréchal Davoust.
Page 106 - Plus je réfléchis à la situation de l'Europe, plus je vois qu'il est urgent de prendre un parti décisif. Je n'ai, en réalité, rien à attendre de l'explication de l'Autriche : elle répondra par de belles phrases et gagnera du temps, afin que je ne puisse rien faire cet hiver; son traité de subsides et son acte de coalition seront signés cet hiver, sous le prétexte d'une neutralité armée ; et en avril, je trouverai cent mille Russes en Pologne, nourris par l'Angleterre...
Page 92 - L'ennemi épouvanté n'aspire plus qu'à regagner ses frontières; vous lui avez enlevé ses hôpitaux , ses magasins , ses parcs de réserve. Le premier acte de la campagne est terminé. Des millions d'hommes, vous l'entendez tous les jours, vous adressent des actes de reconnaissance.
Page 165 - ... l'autre aile en augmentant ma réserve. Vous sentez assez l'importance attachée à la prise de Bruxelles. Cela pourra d'ailleurs donner lieu à des incidents, car un mouvement aussi prompt et aussi brusque isolera l'armée anglaise de Mons, Ostende, ete.
Page 45 - Le feu devint épouvantable; l'ennemi fléchit de tous côtés. Le duc de Tarente emporta sans coup férir le village de Kaïa , culbuta l'ennemi et continua à se porter en avant en battant la charge. Cavalerie , infanterie, artillerie de l'ennemi , tout se mit en retraite.
Page 165 - Fleurus ; je ne la conduirais à Sombreffe qu'en cas qu'elle fût nécessaire. Si l'ennemi est à Sombreffe, je veux l'attaquer ; je veux même l'attaquer à Gembloux et m'emparer aussi de cette position, mon intention étant après avoir connu ces deux positions, de partir cette nuit, et d'opérer avec mon aile gauche, que commande le Maréchal Ney, sur les Anglais. Ne perdez donc point un moment, parce que plus vite je prendrai mon parti, mieux cela vaudra pour la suite de mes opérations. Je suppose...

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